Wiki Collectif Zéro-déchet 974
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Bonjour à touTEs,

pour info et à transferer aux "camarades" ou à des "Guérini peÏ" qui votent : pro UVE

ci dessous le message de notre camarade Alain Mouetaux:


si les incinérateurs ou en novlangue obligée, l"unité de valorisation énergétique", prévus pour la Réunion sont comme celle de la communauté d’agglomération d’Angers située à Saint-Barthélemy-d'Anjou, appelée l'unité Biopole, qui a ouvert en février 2011, et bien la communauté d’Angers vient de voter la fermeture, après 4 ans de dysfonctionnements cette usine de TMB (Tri Mécano-Biologique Méthanisation) conçue et exploitée par Vinci et Veolia. En quelque sorte, les contribuables s'en sont mis pour trente ans de remboursement et n'ont plus que leurs yeux pour pleurer... http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-usine-de-tmb-d-angers-ne-veut-plus-de-dechets,57871 CONCLUSION A partir de tous ces éléments, il apparait que ces usines de TMB-Méthanisation sont : - Un scandale agricole et alimentaire : Le digestat, dont l’épandage est prévu sur les terres agricoles (interdit chez nos voisins européens), est toxique, porteur de métaux lourds, plastiques et verres. Les terres agricoles vont irrémédiablement être souillées. - Un scandale environnemental : Les usines de TMB-Méthanisation ne sont pas une alternative à l’incinération et à la mise en décharge, et n’en diminuent pas la part, contrairement aux exigences européennes et nationales. Avec le bouchage récurrent des digesteurs, la matière fermentescible n’est plus traitée, et est enfouie brute en décharge, en contradiction avec les exigences européennes et la sauvegarde de l’environnement. La filière de la méthanisation va être totalement décrédibilisée, alors que cette filière est prometteuse, lorsqu’elle traite des biodéchets (déchets organiques triés à la sources, jamais mélangés avec des plastiques, verres, métaux lourds...), loin de toute habitation (en raison des nuisances et risques d’incident industriel). Ces usines sont contraires au recyclage et à la valorisation des déchets, empêchant le développement du tri à la source, seule solution pour permettre une gestion durable et satisfaisante de nos déchets. - Un scandale social et humain : Ces usines produisent des nuisances olfactives et auditives récurrentes, ressenties à près d’un kilomètre la ronde.

Outre la pénibilité de ces nuisances, ces dernières ont de graves conséquences : Une atteinte à la valeur des biens immobiliers des habitants et entreprises riveraines de l’usine. Un impact sanitaire grave (risques endocriniens, respiratoires, etc), la santé des habitants et travailleurs riverains, ainsi que des employés de l’usine, étant substantiellement altérée.

Les entreprises riveraines de ces usines vont fuir. Les projets de valorisation urbaine proches de ces usines vont être abandonnés. - Un scandale sécuritaire : Ces usines sont des usines à gaz au sens propre du terme. Des risques d’incident industriel, incendies ou explosions, existent, et ont été constatés sur de nombreuses usines en Europe. La vie de milliers de riverains est en péril si ces usines sont construites proches des habitations et centres d’accueil du public.

Un scandale financier : Sur les usines existantes, le dépassement de budget est compris entre 50% et 120%. Afin de palier les nuisances, des dizaines de millions d’euros sont dépensés systématiquement. Il faut payer pour l’exploitation, mais aussi pour enfouir le digestat en décharge, et pour dédommager l’exploitant du manque à gagner en raison de l’impossibilité de vendre le digestat. Il est urgent de mettre un terme à la construction de ces usines, et de trouver, avec les élus européens, nationaux, locaux, les associations de défense de l’environnement et de défense des riverains, les industriels, et les riverains, de véritables solutions à la gestion des déchets.

Des solutions existent, à nous tous de les mettre en œuvre !

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